L’ONG O.S.E. vient d’ organiser un atelier de démarrage pour
son projet de renforcement de la résilience des agriculteurs et éleveurs contre
le changement climatique à travers la gestion .
intégrée des ressources
naturelles
Ce projet, comme d’autres projets au Brakna et en Assaba, rentre dans le cadre de l’action de l’AMCC « Alliance mondiale contre le changement
climatique », financé par l’Union
Européenne en partenariat avec le PNUD et la Coopération Allemande à travers la
GIZ dans le cadre du programme GEF SGP «Small Grant Programme / Mauritanie ».
L’Union Européenne a
pris au sérieux les grandes mutations qui ont eu lieu dans le pays suite aux
sécheresses répétées.
La politique de l’Union Européenne rentre dans le cadre de
la stratégie de l’AMCC visant à appuyer les franges les plus vulnérables en
matière de résilience contre le changement climatique.
Rappelons que les grandes mutations qui ont,
significativement, impacté le milieu rural suite aux successions des
sécheresses dont les conséquences sont les suivantes :
1-
Fixation spatiale des
anciens éleveurs autour des axes routiers, des points d’eau et au niveau des
quartiers périphériques des grandes agglomérations.
2-
Déficit et réduction du
cycle pluviométrique.
3-
Dégradation du milieu
naturel.
4-
Changement du niveau de vie
des habitants.
Prenant la parole à cette
occasion, le président de l’O.S.E Mr Lemhaba O. Ahmed a passé en revue le
programme de son ONG dans la localité d’Elkhout Elwoustani, dépendant de la
commune de Male, Wilaya du Brakna. C’est
ainsi qu’il a indiqué que Le
projet vise à lutter contre les effets des changements climatiques, améliorer la diversité
biologique des écosystèmes naturels, et de lutter contre la dégradation des
terres par l’érosion éolienne et hydrique qui est favorisée par les effets
néfastes des sécheresses répétées dont souffre la population mauritanienne en
général et celle de la frange la plus démunie des habitants de cette contrée.
Le plan d’action de
l’O.S.E, dit- il, comprend plusieurs
volets dont :
1- La sécurisation
des champs céréaliers et des jardins maraichers des coopératives féminines.
2- Distribution des
semences certifiées, une action que l’ONG, d’ailleurs, a anticipée depuis le
début du mois de juin tenant compte du cycle pluviométrique.
3- Appui aux coopératives féminines dans le domaine de la
culture maraichère.
4- Mise en défens et
mise en place des seuils filtrants pour la protection de la clôture contre les eaux des pluies, une autre activité
que l’ONG a anticipée.
5- Encadrement des comité villageois pour la gestion des
espaces forestiers.
Le président de l’ONG a ensuite remercié les partenaires de
la Mauritanie qui n’ont cessé d’apporter leur appui aux efforts du pays dans le
cadre de l’environnement et du développement durable. Cette action, dira-t-il,
réduira les effets négatifs du co2,
favorisera la sécurité alimentaire et préservera le milieu naturel qui
n’a cessé de se dégrader à cause des sécheresses et des pratiques désastreuses
de l’Homme.
Ont pris part à cet atelier du démarrage les autorités
administratives de la place, le coordinateur du programme SGP au niveau du PNUD
Mr Ba Amadou, le coordinateur du développement Limam O. Abdawa, Mr Kane de la GIZ et le délégué de l’environnement au Brakna
Ebnou O. Oumoulkheir.
Notons, en fin, que le renforcement de la résilience est
l’un des piliers des objectifs de l’UE
contre les chocs du changement climatique qui figure dans son programme AMCC
qui , pour l’histoire, a été créée par l'Union européenne en 2007 en vue de renforcer le dialogue et la
coopération avec les pays en développement, en particulier les pays les moins
avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID).
Compte rendu : Sidi Md Mouttaly
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